Les fours du box office 2010 ! Ils se sont bien plantés…
On parle souvent des succès mais rarement des gros plantages or cette année, il y a eu de la casse et dans certains cas j’en suis ravi car les producteurs nous prennent un peu pour des cons parfois. Dans d’autres cas, ce n’est pas du tout mérité. Retour sur les flops commerciaux que j’ai noté cette année.
« Agora » d’Alejandro Amenabar avec Racheil Weisz
Ce péplum situé dans l’Egypte du 4ème siècle après JC a rapporté au réalisateur espagnol de « les autres« , son premier gros échec commercial et critique. Enfin, une partie de la critique, très partagée. Il a coûté 73 M$ mais n’en n’a rapporté que 39 M$ environ. Ceci fait très mal.
« Mister Nobody » de Jaco Van Dormael
Le réalisateur de « toto le héros » et le « huitième jour » a voulu réaliser un grand film de science fiction contemplatif. Il a mis de nombreuses années à réaliser son rêve et a finis par sortir un film malade, hélas. Si visuellement, Mister Nobody contient de nombreuses pépites, le scénario ne tient pas sur la durée. Pire, pour un budget de 47 M$, il en aurait rapporté moins de 5 M$…ouille ! Le film a beau être semi-raté, il ne méritait pas un tel accueil.
« The Wolfman » de Joe Johnston avec Benicio del Toro
Ce pur navet aux effets spéciaux souvent bâclés ne m’a pas fait hurler au loup-garou et figure même dans mon top des pires films de l’année. La production a été chaotique, les screen tests catastrophiques et la date de sortie du film repoussée durant un an, ce qui n’augure jamais du meilleur. Résultat, pour 150 M$ de budget, le film a engrangé 140 M$ de part le monde. Les ventes DVD devraient aider mais c’est ce qu’on appelle un beau four. Mérité !
« Lovely Bones » de Peter Jackson
Le réalisateur de la trilogie du « seigneur des anneaux » avait vu énorme avec son « king kong » qui déjà avait moyennement marché. Avec « Lovely bones« , il revenait au cinéma indépendant de « créatures célestes ». Mais pour du petit film il a tout de même dépensé 65 M$ ! Le film est rentable au niveau mondial et avoisine les 93 M$. Mais pour Hollywood, c’est un flop, qu’on lui pardonnera rapidement grâce aux deux films à venir « the hobitt« .
« From Paris with love » de Pierre Morel avec John Travolta et Jonathan Rhys Meyers
Luc Besson n’a décidément plus toujours le flair, lui qui avec sa société EuropaCorp réussissait à régulièrement produire des cartons au box-office déclinés sur le principe bien connu de Besson, « du fun, pas de prise de tête, pas de scénario ». Oui mais en 2009, la société était dans le rouge et 2010 peut dire merci à son « Arthur et les Minimoy » ou son « Adèle Blanc sec« . Et encore, l’adaptation de Tardi est l’un des moins bons scores de Besson en tant que réalisateur (1.581.000 entrées). Ce produit avec deux stars hollywoodienne n’a fait que rembourser son budget de 52 M$. Et vous savez quoi ? Vu le résultat, il aurait mieux fait de s’abstenir.
« Nine » de Rob Marshall avec Nicole Kidman, Marion Cotillard, Daniel-Day Lewis, Pénélope Cruz
Sacré taule pour le réalisateur de « Chicago » qui n’a pas renouvelé l’exploit de porter une comédie musicale en haut du box-office. Avec un casting très impressionant, Nine s’est ramassé une volée de bois vert côté critique et 54 petits millions de dollars pour un budget de 80…il n’est pas prêt de refaire pousser la chansonnette à des stars.
« Green Zone » de Paul Greengrass avec Matt Damon
Le réalisateur des « Jason Bourne » aurait peut être du poursuivre et ne pas laisser la série à un autre. Car en reprenant son acteur pour un autre film du même genre, il accumule 95 M$ pour un budget de 100. Pour Matt Damon, ça lui change de ses succès réguliers…
« Prince of Persia » de Mike Newell
Jerry Bruckheimer s’est enfin ramassé la tronche ! yes ! yes ! yes !
Cet homme est responsable de « the rock » avec Nicolas Cage et Sean Connery mais surtout de « bad boys » avec Will Smith, de « Armageddon » avec Bruce Willis, de « Pearl Harbor« , un vrai cauchemar de cinéma, de « Benjamin gates » ou de « Pirates des Caraibes« . Que des succès, que des produits packagés impersonnels et écrits avec les pieds avec de grosses explosions partout. Mais cette fois-ci le pudding n’a pas pris. Pour 200 M$ de budget, le film en rapporte 335 niveau monde. Ce n’est pas un gros flop mais une sacrée déception pour le king du sitôt vu sitôt oublié. Il n’y aura pas de suite. ouf !
« Robin des bois » de Ridley Scott avec Russell Crowe
Le vieux Ridley pensait refaire le coup de Gladiator avec un énième Robin des bois inutile. Et bien le succès n’est pas au rendez-vous. 318 M$ pour un budget de 200 c’est très limite.
« L’agence tous risques » de Joe Carnahan
L’adaptation de la célèbre série télé rapporte 177 M$ pour 110 $ de budget. Résultat trop faible pour espérer une suite.
« Splice » de Vincenzo Natali
Le réalisateur de « Cube » revenait avec d’excellentes critiques mais son film sur des scientifiques apprentis sorciers ne rapporte que 25 M$ pour 30 de budget. Je suis triste pour lui car il a un peu de mal à trouver ses budgets, comme son idole, Terry Gilliam. Sauf que Terry a réussi son coup avec Parnassus puisque 60 M$ sont rentrés pour 30 de budget.
« Centurion » de Neil Marshall avec Michael Fassbender
Cette histoire de romain a fait un gros flop faute de critiques positives et de publicité. Il rapporte 6 M$ soit la moitié de son budget.
« Repo Men » avec Jude Law et Forest Whitaker
Jude Law n’est pas synonyme de succès au box-office et c’est d’ailleurs étonnant qu’il tienne encore le haut de l’affiche, les producteurs éjectant souvent même de bons acteurs si ils ne sont pas bankable. Seulement voilà, Jude est beau et joue bien, donc on le reprend. Et le succès de Sherlock Holmes devrait relancer la machine. En tout cas ce film de SF où les organes se vendent et se retirent du jour au lendemain, a fait un four critique et public : 32 M$ de budget et 18 M$ de recettes mondiales. C’est très mauvais.
« The last airbender » de Night Shyamalan
Shyamalan espérait créer une trilogie à partir d’un dessin animé pour enfants. Il s’est pris un tel accueil critique que c’est peu probable. En revanche, si le film est un four aux Etats-Unis, il réussit au niveau mondial avec 318 M$ de recettes pour 150 M$ de budget.
« The killer inside me » de Michael Winterbottom avec Casey Affleck
Winterbottom a certes choqué dans les festivals et divisé la presse mais son film est un gros échec. 13 M$ de budget pour 3,48 M$ de recettes, glups !
« Jonah Hex » avec Josh Brolin et John Malkovich
Cette adaptation d’un comic book autour d’un chasseur de primes dans un western ultra violent est le plus gros four de l’année. A tel point qu’il n’est même pas sorti en salles en France pour éviter que le coût de publicité et de distribution soit supérieur aux entrées ! Le film partait très mal puisque les acteurs ont été rappelés pour retourner des scènes suite à des screen tests très mauvais. Puis la date de sortie a été repoussée de mois en mois, puis la critique fut catastrophique et le résultat c’est 10,9 M$ pour 47 M$ de budget ! Ouch ! Cà fait mal. La Warner avait heureusement Inception dans l’autre poche.
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