« Les pires films 2011 du blanc lapin ! », c’est parti pour le bilan côté sombre…
Pour la troisième année consécutive, sur « De l’autre côté, perché avec le blanc lapin…« , je vais vous dresser un petit bilan des pires films que j’ai vu au ciné en 2011. Vous trouverez une critique un peu plus courte que l’originale pour chaque film. Alors bien entendu, avec 50 films vus, j’en ai probablement zappé plein de très mauvais mais l’intérêt est aussi de reparler de certains longs métrages ayant recueilli d’excellentes critiques et qui m’ont sérieusement énervé !
N°11- « True Grit » de Joel et Ethan Coen
L’idée de voir Jeff Bridges retrouver les frères Coen 15 ans après «the big Lebowski», l’un de leurs chefs d’œuvre avait de quoi ravir. Le fait que les frangins les plus doués du cinéma s’attaquent à un genre aussi culte et vaste que le western était aussi gage d’excitation. D’autant que les Coen avaient annoncé un film sombre, violent, avec des vrais scalps, du sang…et au final, la seule chose sympa que je retiens ce sont que les cows boys se tiraient dans le dos…mais ce n’est pas nouveau…et c’est bien le problème. Ma déception est donc immense, les critiques sont enthousiastes de partout mais n’auraient-elles pas le syndrome habituel de sacrer systématiquement un auteur à partir du moment où il a aligné une petite dizaine de bijoux ? Car oui, ce western m’a particulièrement ennuyé. Entendons nous, Jeff Bridges est parfait dans le rôle du vieux briscard. La photo est magnifique, Matt Damon est bon, la jeune actrice aussi…mais le méchant est complètement fadasse, l’histoire ne réserve aucune surprise et ce consensualisme mou et attendu est relativement simple à expliquer. Il s’agit d’un remake de « 100 dollars pour un Shériff » avec John Wayne, film qui a non seulement mal vieilli mais qui était ringard et réac dès l’origine. Les Coen ont certes évacué les aspects hyper républicains de l’original mais n’y ont pas apporté leur touche, leur patte.
Si j’avais regardé ce film sans savoir qu’il s’agissait des Coen, je n’aurai pas été surpris de voir que Steven Spielberg avait produit…Disney aurait pu également filer des billes dans le projet tant le manque d’aspérité du tout m’a soufflé.
Mais où est passé le second degré légendaire des Coen ?
N°10- « the sound of noise »
L’idée très sympathique et drôle est de voir des musiciens « ultra », réfractaires à la culture musicale considérée comme de bon ton, comme classique, se rebellant et commettant des attentats inoffensifs. La prouesse de leurs happenings est dans la première demi-heure assez jouissive puisqu’ils utilisent à peu près n’importe quel objet mais resitués dans un contexte particulier, une salle d’opération par exemple. On se dit alors qu’on tient peut être là un petit bijou d’humour décalé. Seulement voilà, passé cette idée ingénieuse de court métrage, le film patine et s’étire pour ne faire que renouveler des scènes du même acabit, marrantes certes, mais le problème et qu’on en attendait plus. On espère que le film va décoller, nous amener plus loin dans le délire. Or la surprise du début est trop forte pour permettre au scénario de rester sur la même tendance durant une heure supplémentaire. Et puis surtout, ces terroristes n’ont absolument aucun message culturel à faire passer. Organiser un concert en dehors d’un théâtre pour libérer l’art dans la rue, ce n’est pas nouveau, ça n’a rien de rebelle rebelle. C’est même limite consensuel. Le street art et les multiples festivals sont là pour cela. Ceci ressemble plutôt à un anarchisme bourgeois et bobo. Un film à voir par curiosité et pour vérifier si vous êtes bobos or not bobos…non là je vous taquine.
N°9 – « TRON l’héritage »
« TRON l’héritage » est la suite du film TRON produit par les studios Disney en 1982 et où Jeff Bridges était happé par son jeu vidéo et confronté à un monde ultra hostile.
Que dire de cette suite ? Hum. Que je n’ai pas aimé…Si, au début puis lors du passage de « Derezzed » ou « End of line » du groupe Daft Punk.
En fait le film est un brillant clip du célèbre groupe et illustre avec grande classe et images somptueuses l’excellent album du groupe français, qui réussit là très haut la main son passage à la Bande-original de film. Les effets spéciaux sont magnifiques, aériens, et surtout la 3 D prend tout son sens, ce qui n’est que rarement le cas parmi tous les blockbusters sortis depuis Avatar.
Après ces quelques compliments, il m’est bien difficile de poursuivre même si le film s’est bien déroulé devant moi, sans trop d’ennui mais sans trop d’intérêt non plus. Le scénario tient sur un ticket de métro et la mise en scène est certes efficace mais pas suffisante pour emporter l’adhésion. Elle est juste « pas mal ». Mais avec une telle faiblesse de base, le film ne peut résister au ridicule de certaines scènes éculées qui font retomber comme un soufflet le film, à l’image de ces véhicules volants ou de ces motos du futur qui montent dans le ciel noir pour retomber de façon vertigineuse.
N°8- « Les chemins de la liberté » de Peter Weir
L’adaptation du livre de Slawomir Rawicz, « A marche forcée » avait tout pour donner un grand film, épique, une grande aventure humaine.
En effet, l’auteur qui publia ce récit en 1956, racontait une histoire vraie, son histoire, puisqu’il avait lui même fuit le goulag pour atteindre l’Inde et traverser au passage une nature hostile avec ses compagnons, sur plusieurs milliers de kilomètres, à pied, le long lu lac Baikal, de la Mongolie, du désert de Gobi puis le Tibet et l’Himalaya.
Le réalisateur, Peter Weir, ce dernier a démontré avec « the truman show » ou « master and commander » qu’il savait jongler avec de très gros budgets sans perdre un talent bien réel pour appuyer sur les bonnes touches d’humanité et provoquer une émotion contenue mais pudique.
Or justement, c’est ici que le bât blesse, au niveau de la mise en scène de Peter Weir, qui ne décolle pas un seul instant, comme si ce dernier s’était contenté de filmer des paysages magnifiques, à la manière d’une longue pub pour des trecks organisés par « voyageurs du monde » ou « nouvelles frontières »… »…sauf qu’au bout d’un certain temps, un malaise nous prend…mais qu’est ce ? Un sentiment de linéarité, de déjà vu, dans la scène juste avant. Ah mais oui c’est cela ! J’ai finis par m’ennuyer, par me sentir un peu coupable de ne pas adhérer à cette histoire vraie, de ne pas avoir plus d’empathie pour ces individus qui ont existé. Peter Weir s’est donc laissé bercer par la beauté de cette aventure pour retranscrire gentiment son récit de manière extrêmement fidèle mais sans une once d’originalité. C’est qu’il n’est pas facile de ne pas se faire écraser par la nature non pas lorsqu’on y est confronté comme les personnages mais lorsqu’elle devient un personnage à part entière du film. Un film raté, qui s’épuise dans le froid ou sous le soleil de ces diverses contrées, qui s’assèche pour devenir anodin et déjà s’éloigner dans ma mémoire…
N°7- « Beginners » avec Ewan McGregor et Mélanie Laurent
Beginners est le film parfait pour bobos. C’est tellement mignon cette histoire d’amour entre un très beau Ewan McGregor, So cute, et une si mystérieuse Mélanie Laurent, tellement à la mode en ce moment. Ils font des dessins, se cherchent, se trouvent, balancent deux trois phrases sur la vie, la mort…et puis il y a le personnage du père incarné par Christopher Plummer, seule réussite d’un film prétexte. En père s’étant découvert gay à 70 ans, l’acteur excelle et donne l’occasion de sourire. Mais passé cette bonne idée scénaristique, le reste est plat, ultra plat. Sans odeur, sans saveur. Une petite comédie légère qu’on oublie vite me direz-vous ? Et bien autant ne pas la produire. Il sort assez de films comme ceci chaque année pour éviter d’encombrer les cinémas de faux films underground qui se la jouent bohème.
N°6- « Captain America » de Joe Johnston
Captain America avait tout pour être raté et pourtant, la presse fut bonne à la sortie. Il faut dire que les producteurs ont eu l’intelligence d’axer l’aspect patriotique du personnage au centre de l’histoire, à l’inverse de ce que tout énervé de l’Amérique bushiste aurait pu tolérer. Mais ils l’ont fait avec humour, assumant pleinement les origines de propagande guerrière pour introduire ensuite un film d’action plus classique. Sauf que dans cet exercice, il faut être doué pour ne pas sombrer dans ce que l’on veut éviter, et ne pas livrer un film justement bourré de clichés premier degré. Paul Verhoeven avait superbement réussit un film antimilitariste aux aspects fascistes avec son « starship troopers », faux film de propagande utilisant tous les codes du genre et n’indiquant que rarement au spectateurs qu’il était en face d’un fake.
Ici, les scénaristes se sont pris au sérieux et l’action très banale, basique et mille fois revue, emporte tout ce qu’il y avait d’intéressant dans quelques scènes de la première demi-heure. Au final, le film est sans aspérités. Un film effaçable du cerveau en dix minutes tellement il manque de chien, d’inventivité, de personnalité d’un vrai metteur en scène et non d’un faiseur comme Joe Johnston. Ce dernier nous avait déjà livré le pitoyable « wolfman » l’an dernier, qui figurait déjà en bonne place dans mes daubes des films de l’année 2010. Un habitué en somme !
N°5- « World invasion – Los Angeles »
« Battle Los Angeles« a réussi son marketing viral efficace avec des affiches et des bandes-annonces superbes. La fin du monde pouvait peut être s’illustrer d’un grand film de destruction massive ! Sauf que voilà, passé d l’idée de base de tourner l’invasion extra terrestre avec des caméras pourries, on s’aperçoit vite que le scénario n’existe pas, que les personnages n’ont aucune identité, que les dialogues sont simplistes et que les clichés s’accumulent comme si le réalisateur tentait d’obtenir un record dans le guiness book. On a droit à tout, absolument tout. Mais le problème c’est que ce n’est même pas drôle. Si au moins le film s’était transformé en nanar. Mais non, le long métrage se prend tellement au sérieux qu’on a vraiment l’impression de voir un court métrage distendu et pénible à regarder. Car s’ennuyer ferme devant un film d’action, c’est dur. On ne peut même pas dormir, le bruit des explosions vous réveille. Et d’un coup vous vous prenez à aimer « oncle boonmee », la palme d’or de l’an dernier, si chiante mais si bien adaptée à un sommeil réparateur. Non vraiment, la SF c’est pour des gens qui ont soit du pognon soit aucun budget. Entre les deux ça donne de mauvais faiseurs qui claquent tout dans trois pauvres effets. Tout le monde ne peut pas sortir un « District 9 » de sa petite tête…on le savait mais ça se confirme.
N°4- « Voir la mer » de Patrice Leconte
J’adore Patrice Leconte lorsqu’il aborde des sujets casse-gueules et sait rester sur le fil du rasoir sans jamais se vautrer. Il a signé quelques chefs d’oeuvre avec Jean Rochefort, « le mari de la coiffeuse » , » Tandem » , « Ridicule » ou avec Michel Blanc dans » Monsieur Hire » ou Daniel Auteuil et Vanessa Paradis dans « la fille sur le pont » .
Mais lui qui n’aime pas les critiques devrait parfois les écouter, car à verser dans l’autocaricature, on finit par pondre un mauvais film, puis deux puis que des mauvais films depuis dix ans. Mais où est passé Patrice Leconte ? Là où il aurait pu flirter avec la magie de « la fille sur le pont », il se plante totalement en oubliant l’essentiel de son cinéma au profit de simples postures. En effet, les dialogues ne sont plus travaillés et percutants, seule subsiste le côté naturel, décalé et impromptu des personnages. Sauf que ceci sonne creux et fabriqué. L’ex miss météo de Canal+, Pauline Lefèvre, est tout simplement à baffer. Elle minaude durant tout le film, regard en dessous, avec un jeu bien trop lisse et uniforme pour tenir la distance et surtout insuffler du souffle à une histoire uniquement basée sur le charisme du personnage féminin. Tout comme sur « l’homme du train » , Leconte part d’une bonne idée de départ, un bon pitch mais n’arrive pas à retrouver la verve de ses meilleurs longs métrages. Et comme si il était paresseux ou peu inspiré, il se contente de combler ce vide par un choix d’acteur principal non attendu, mais qu’on n’attendra plus. Cette impression de carrière en roue libre m’attriste vraiment de la part d’un artiste de son niveau. Le rêveur qui est en lui ne doit plus se laisser aller à tant de facilité et de mièvrerie du propos. Il a passé l’âge.
N°3 – « Les aventures de Tintin, le secret de la Licorne » de Steven Spielberg
Merci, merci Steven Spielberg pour m’avoir enfin donné un avis tranché sur Tintin et Hergé !
Grâce à lui, j’en suis certain, je déteste ce personnage et tout l’univers qui l’entoure !
Je n’ai jamais été touché petit par le reporter belge et ses aventures qui me gavaient là où Indiana Jones, soit disant proche de Tintin, éveillait en moi un vrai goût de l’aventure. On peut reconnaitre à Spielberg d’avoir été très fidèle. Un peu trop même. Techniquement la motion capture est impressionnante même si la texture de la peau pose à mon avis problème. Quant aux personnages, je les trouve simplement vides d’intérêt. Haddock est à moitié con, les Dupondt agaçants de débilité et pas drôles du tout, ou d’un humour daté. Tintin est toujours aussi asexué et tête à claques, Milou trop fort, tellement qu’on l’enverrai bien sur la lune le clébard, pour avoir des vacances. Normal qu’Hergé y ait pensé par la suite. Et puis Spielberg enchaine scène d’action sur scène d’action sans aucune relâche. Probablement le fait d’avoir condensé plusieurs albums. Personnellement ceci m’a fatigué…au bout d’un quart d’heure. Aucune pause. Aucun travail des personnages, unidimensionnels. Pour un film en motion capture c’est embêtant. …quant à l’aventure, peut être séduira t-elle les tous petits ou les fans invétérés de Tintin, auquel cas tant mieux pour eux ! Mais moi je me suis profondément ennuyé. Tout est attendu et sans aucun souffle à part celui de mon voisin qui s’impatientait autant que moi. « Tintin et le secret de la licorne » était long, chiant et je n’irai pas voir la suite. Un des pires films de l’année. Venant de Spielberg, ca fait mal.
N°2 - « Super 8 » de JJ Abrams
Avec « Super 8 », JJ Abrams revient deux ans après son reboot de « star trek » et toujours avec l’aura de ses succès télé « Lost » et « Alias ».
Le producteur du film est Steven Spielberg, dont Abrams est un grand fan et qu’il considère comme son exemple, son maitre à penser dans le cinéma de grand divertissement avec de gros effets spéciaux. JJ Abrams a clairement voulu rendre hommage à son mentor en filmant son blockbuster à la mode des années 80, même ambiance, même montée en puissance de la tension, même exposition des personnages, même générosité des effets spéciaux, même naïveté dans l’entertainment.
Sauf que son film ressemble justement aux productions Spielberg des années 80 et pas les plus fines, d’un point de vue scénaristique, justement. Rendre hommage c’est bien, mais réaliser un film que l’on a déjà vu cent fois, c’est moins bien, c’est même chiant, très chiant. Alors il est vrai que les gentils n’enfants n’ont pas de gentil toutou ou d’ami noir à sacrifier. On a évité ce cliché. Spielberg a prouvé qu’il savait réaliser des films adultes. En revanche il patauge en général dans le pathos dès qu’il s’agit de sentiments. Il confond sentimentalisme avec émotion. Le film semble daté et vieillot au fil du visionnage. A quoi servait il de produire ce mausolée du plus mauvais de la filmo de Spielberg ? A m’énerver peut être. Surtout que l’on compare d’autres films de monstres récents comme l’excellent « the host » du coréen Bong Joon-ho, qui lui a su s’inspirer de ses prédécesseur pour faire autre chose, insérer une vraie réflexion sociétale, un véritable humour décalé.
J’aimerais juste savoir ce que les critiques dithyrambiques qui ont porté aux nues ce navet ont pris comme substances illicites pour voir le film. Ceci m’intéresse véritablement. Ce qui m’agace donc c’est qu’on associe l’enfance à une période gnangnante et concon en gros. L’idée de départ de ces petits cinéastes en herbe est bonne. C’est le traitement qui est affligeant. Comme un papy qui gatouille devant un gamin. La même vision aseptisée de vieux qui ont décidément perdu leur âme d’enfant.
And the winner is …
N°1- « Sucker punch » de Zack Snyder
Zack Snyder a beaucoup de détracteurs depuis son adaptation de la bande-dessinée « 300 » de Frank Miller à l’imagerie crypto gay très belle certes mais vide de substance. Des combats s’enchainaient au ralentis avec une palette graphique des plus bluffantes mais le film était juste une démonstration avec de vrais acteurs qui aurait fait bonne figue en ouverture d’un jeu vidéo…
Mais était ce encore du cinéma ? Ensuite, il osa s’attaquer à la bande dessinée culte « Watchmen » et réussit l’impossible en restant ultra fidèle au comic book et en l’utilisant comme un storyboard de grand luxe.
Et bien pour « Sucker punch« , vous prenez les inconvénients des deux, vous secouez très fort, vous vous tappez quand même 2h30 à attendre, c’est long, très long. Vous ressortez super énervé, avec une envie curieuse de massacrer votre prochain, à l’image des héroines du film. Quel ennui ! Un ennui énervé…c’est un sentiment étrange. Son film est un prétexte, pour démontrer tout son talent de mise en scène d’action avec de très jolis effets spéciaux, une photographie superbe et une imagerie mixant steam punk, manga, jeu vidéos de combats…et puis ses fameux ralentis, là il se lâche. Mais passé la première scène de baston, toutes se ressemblent et deviennent de plus en plus creuses. Un film en manque total d’originalité pour gros machiste hétéro. Wahou ! J’attendais une scène lesbienne entre deux d’entre elles, on aurait été dans le cliché jusqu’au bout. Mais non, le film doit rester grand public. Les méchants sont tous des robots ou des êtres non humains. Dès lors il n’ y a pas une goutte de sang. Enfin si à un moment pour faire pleurer mais moi ça m’a fait rire, jaune… Des nanas pulpeuses avec des guns ! les scènes d’émotion pathétiques alternant avec des phrases philosophiques sur le sens de la vie…du grand n’importe quoi. Très adolescent. Je m’inquiète à ce stade pour l’état mental du réalisateur. Il est resté bloqué. Mais ses rêves d’enfants n’ont rien de poétiques, ils sont froids et font plus penser à un ado à la sexualité refoulée qu’à une boite de pandore à l’imaginaire débordant.
Non ma conclusion surtout est que Zack Snyder est un très bon faiseur, que ça lui a réussi sur « Watchmen » mais que pour ses autres films, il faut lui subtiliser le crayon ou la souris, comme ses héroines piquent des objets à droite à gauche. Mais surtout ne pas le laisser écrire, c’est une catastrophe. « Sucker punch » a autant à voir avec un film que moi avec le dressage d’éléphants. N’y allez pas ! Je vous aurez fait gagner 2h30. C’est précieux
C’est terminé pour ce troisième bilan annuel des pires daubes vues par votre serviteur, rdv dans quelques jours avec les meilleurs films 2011 du lapin blanc, en attendant de nous projeter dans un dossier spécial sur les sorties de 2012 et ce que nous réserve l’année prochaine…
Yvan
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