« Le tout nouveau testament » de Jaco Van Dormael – critique du Blanc Lapin
Le réalisateur de « Toto le héros » et « Le huitième jour » a toujours aimé les histoires décalées basées sur un pitch percutant. La dernière fois, il y a quatre ans, ce fut un four, avec « Mr Nobody« , pourtant très prometteur sur le papier mais bancal à l’écran.
Cette fois, avec Catherine Deneuve tombant amoureuse d’un gorille et Benoit Poelvoorde en Dieu exécrable, le public va courir, d’autant que le réalisateur y ajoute tous les bons sentiments qui traversaient « Le huitième jour ».
C’est comme on dit un « feel good movie » ! Et quitte à paraître cynique ou snob, je déteste ce type de films !
Amélie Poulain en est l’exemple type. Très chouette en terme de mise en scène ou d’idées comiques ou visuelles voire d’instants poétiques…si ce n’est que le nouveau film partage avec celui de Jeunet une certaine accumulation de scénettes avec un fil directeur ultra mince pour combler un scénario plutôt pauvre.
Au-delà du pitch excellent et des quelques scènes comiques il est vrai réussies, je me suis un peu voir beaucoup ennuyé… Poelvoorde en fait des caisses et gesticule jusqu’à l’écœurement, la gamine est bien tête à claque et le côté vignettes façon « Amélie Poulain » – je me souviens de l’enfance- c’est si mignon les rêves d’enfants, ou c’est tout simplement cliché aussi !
Ne soyons pas injustes, le film se regarde et comporte suffisamment d’originalité pour divertir mais bon…le sirop coule à flots et c’est vite pénible. Et puis l’histoire est trop fake, pas assez délirante pour que le liant fonctionne entre les bulles de Bd que nous balance le réalisateur.
La piste aux lapins :
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