« Room » de Lenny Abrahamson – Critique du Blanc Lapin

Brie Larson a été oscarisée meilleur actrice pour ce film et ce rôle idéal pour les oscars.

Ok, vous me voyez venir avec ce commentaire « péjoratif » ? Et bien figurez vous que le film est plutôt pas mal du tout.

On y suit donc Jack, 5 ans,  qui vit emprisonné avec sa mère, Ma, dans une cabane. Leur kidnappeur et bourreau vient régulièrement la visiter.  Ma essaie de le préserver de l’enfer qu’elle subit depuis 7 ans jusqu’au jour où elle décide de lui dire la vérité.

L’histoire fait penser à plusieurs séquestrations dont celle de Natascha Kampusch.

Le film est construit autour de la relation mère-fils, pilier mental pour la mère afin de résister, de protéger le seul être qui la rattache à la vie. Forcément c’est émouvant, d’autant que Brie Larson n’en fait pas des caisses et reste particulièrement sobre.

Comment tenir en captivité et comment se reconstruire ensuite, des thèmes d’autant plus intéressants qu’on les voit à travers les yeux d’un adulte et d’un enfant, permettant de gouter d’autant plus à la liberté et la simplicité du quotidien familial que nous vante le film. Lenny Abrahamson réussit à filmer cette reconstruction sans tomber sur les multiples peaux de bananes qui s’accumulaient devant lui.  Le thème est propice au pleurnichage et aux belles idées naïves et rebattues et pourtant, il ne tombe pas dans le piège.

La piste aux Lapins :

3 étoiles

 

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