« The assassin » de Hou Hsiao-Hsien – critique du blanc lapin
Le réalisateur taïwanais Hou Hsiao-Hsien, adulé des critiques et du festival de Cannes, revient avec un film en costumes. Il est connu pour « Les Fleurs de Shanghai », « Millennium Mambo », « Le voyage du ballon rouge »…
Dans la Chine du IXe siècle, une guerrière est chargée d’assassiner son ancien amant.
Avec ce film, Hou Hsiao-Hsien remporte le très prestigieux prix de la mise en scène à cannes en 2015 et des critiques le qualifiant de chef d’œuvre à sa sortie.
Je n’aurais qu’un conseil à vous donner. Si vous n’aimez pas les derniers films chinois sortis et adulés par la presse, abstenez vous de voir celui-ci !
Pourtant, j’adore le cinéma asiatique de certains auteurs mais là franchement, c’est soit du snobisme élitiste pur soit je suis profondément inculte pour être sensible à ce cinéma là. Car même si le film est très esthétique (et encore on a vu bien mieux dans le genre), il s’éternise par une lenteur insupportable. La palme de l’ennui aurait peut être été plus adaptée à ce film de sabres sans bastons, à ce drame shakespearien asiatique dont l’héroïne ne dit quasiment pas un mot. Ah oui c’est beau la retenue, les visages placides, mais au bout d’un moment c’est juste chiant à mourir !
Je ne sais pas quelles drogues ont pris les critiques qui voient dans ce film un sommet de poésie « appelant à la subjugation« .
L’intrigue manque de clarté en plus d’avancer à deux à l’heure. Oui j’ai décroché du film très vite mais surtout, la beauté vantée de la mise en scène ne m’a absolument pas ramené dans le récit. Vous savez c’est le genre de film pour lequel le mot « fin » est une libération.
La lenteur et le côté tourné sur lui-même du réalisateur est juste insupportable.
La piste aux Lapins :
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