« X-men Apocalypse » de Bryan Singer – critique du Blanc Lapin
Voici donc le 3ème volet de la seconde trilogie X-men. Les héros ont pu renaitre de leurs cendres après le catastrophique « X-men l’affrontement final« , en allant aux origines des X-men avec le très réussi « X-men, le commencement » de Matthew Vaugn (« Kingsman« ) puis « X-men days of futur past« , où Bryan Singer, réalisateur des deux premiers épisodes et producteur scénariste du précèdent, reprenait complètement la main.
Avec Apocalypse, on reprend donc nos héros à visage de minorité visible souffrant de leur différence, dans les années 80, là où les deux précédents visitaient les années 60 puis 70. Wolverine est peu présent et de nouveaux mutants cultes des comics nous sont présentés en version young mutants.
Sophie Turner, la Sansa Stark de Games of Thrones incarne Jean Grey, le surdoué Tye Sheridan (Mud, Tree of Life) incarne Cyclope, et Diablo est joué par le jeune Kodi Smit-McPhee, qui illumine bien des longs métrages indé récents.
Bref, la production mise sur de bons acteurs, tout comme elle l’a fait avec James McAvoy (Professeur X), Nicholas Hoult (Le Fauve), Jennifer Lawrence (Raven) et Michael Fassbender (Magneto).
Et c’est ce qui donne au film une belle continuité avec les précédents. Bryan Singer aime ses personnages et çà se voit, il essaie de bien les traiter. Hélas, la multiplication des méchants et l’histoire d’Apocalypse qu’il faut un minimum raconter, lui laissent moins de temps que par le passé. Disons qu’ici, l’équipe des mutants est au complet, prête à poursuivre sur de nouvelles aventures. La mission de cette trilogie est donc réussie.
Apocalypse n’est en revanche pas très bien campé car monolithique. C’est moins la faute de Oscar Isaac, excellent acteur au demeurant, que de son maquillage affreux qui fait plutôt penser à un méchant de vieille série Star Trek. Le méchant est raté, caricatural et pour le coup, un bon méchant, çà compte. Le personnage est par ailleurs bâclé en terme d’écriture et c’est vraiment dommage. La conversion-déconversion de Magneto est assez facile tout comme celle de Storm…De ce côté là c’est moyen donc et décevant par rapport à la rigueur des deux précédents.
Niveau effet spéciaux, l’ensemble est tout de même là pour assurer le spectacle, Singer étant passé maitre dans le genre. La noirceur du récit, plus adulte, permet au final aux X-men d’exploser bien d’autres films de supers héros tant niveau scénario qu’effets spéciaux. Ils sont un cran au dessus. Mais ils surprennent moins qu’avant.
La piste aux lapins :
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