« Victoria » de Justine Triet – critique du Blanc Lapin

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Justine Triet revient après La Bataille de Solférino, avec ce film vendu comme une comédie et qui au final fait plus sourire que rire tant le sous texte se veut plus grave.

C’est un peu la limite du film qui comme de nombreuses productions françaises, ne souhaite pas choisir entre les deux. Or certaines scènes de procès sont trop iconoclastes et font fake par leur humour par rapport au reste.

Virginie Efira est en revanche excellente et porte le film sur ses épaules, assumant son age avec grâce. Son personnage est particulièrement bien croqué, en avocat ego-centrée sur sa vie sentimentale totalement ratée, sa perdition sans aucun désir demaîn ans des plans cul au bout duquel elle ne va pas, ses filles dont elle ne s’occupe pas et cet air désabusé particulièrement charmant.

Face à elle Vincent Lacoste est très bon comme d’habitude même si on a beaucoup de mal à croire à leur histoire. En fait les personnages sont excellents mais leur interconnexion au sein d’une histoire tirée par les cheveux donne à l’attelage un déséquilibre parfois drôle, parfois désenchanté et parfois qui ne colle pas du tout par son coté artificiel.

Bref, on a du mal à croire à ce scénario qui se veut être le cul entre deux chaises, celle de la comedie parfois loufoque et celle de la comédie romantique. Le loufoque n’est pas assez décalé et le romantique pas assez crédible. Bref, c’est un bon petit film à voir pour Virginie Efira et Vincent Lacoste, parcequ’ils sont excellents, pour les quelques répliques marrantes mais ne vous attendez pas à un film enlevé.

La piste aux Lapins :

3 étoiles

 

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