« La Confession » de Nicolas Boukhrief – critique du Blanc Lapin
La nouvelle adaptation de « ‘Léon Morin prêtre« , chef d’oeuvre de Jean-Pierre Melville, fait appel à Romain Duris, fort logiquement pour reprendre le rôle de Jean-Paul Belmondo. Leur physique charmeur sans être de beaux mecs est important pour le rôle de ce prêtre curieux qui va troubler une militante communiste en pleine occupation.
Le film de Melville étant parfait, difficile de les comparer. Disons que le long métrage de Nicolas Boukhrief a le mérite d’apporter la couleur, la modernité et par ses jeux de lumière et le jeu des acteurs, permet au texte d’affleurer une émotion curieuse à plusieurs reprises.
Marine Vacth, découverte dans « Jeune et Jolie » d’Ozon, passe par divers sentiments en l’exprimant avec une incroyable finesse, inquiétude, interrogation, remise en question… Elle donne véritablement l’équilibre nécessaire à ce duo passionnant. Le film est un peu différent et moins subtil que l’original sur la relation entre les deux et les scènes de l’héroïne sur son lit de mort auraient pu être évitées car elles appuient un propos qu’on comprend déjà très bien, sans rien apponter de plus. C’est superflu.
Cette tragédie amoureuse est cependant réussie et c’était loin d’être évident.
La piste aux lapins :
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