Les pires films de l’année 2017 du Blanc Lapin
En ayant vu 70 films sortis cette année 2017 soit beaucoup plus que d’habitude, forcément, j’ai vu des mauvais longs métrages. Et pourtant ma sur-sélection est rodée depuis 8 ans avec l’écrémage que me vaut la connaissance des projets, puis des accueils en festivals puis des sorties presse. Il y a donc des films encore plus ratés que ceux qui vont suivre car je trie énormément avant d’aller au cinéma. Voici donc les films méritant des lapins bien vénères car je ne les ai pas vus venir.
N°12 – « Rodin » de Jacques Doillon avec Vincent Lindon
Vincent Lindon joue Auguste Rodin à 40 ans, alors que le succès arrive et que sa première commande d’Etat se concrétise avec « La Porte de L’Enfer« .
Je suis assez partagé sur le long métrage qui comporte du très bon et du très pénible en même temps. Vincent Lindon compose bien son personnage même si ce dernier parle souvent dans sa barbe et parfois c’est un peu relou. Izïa Higelin joue une Camille Claudel amoureuse et qui perd pied face au refus de s’engager de Rodin mais comment dire…cette partie de l’histoire n’est pas très intéressante…et comme c’est 70% du film, forcément, çà lasse. Ou tout du moins il aurait fallu de la fougue, de la fièvre, ressentir la passion des personnages.
Et là, c’est le drame. La mise en scène de Doillon est d’une platitude absolue, avec des ellipses ou des cartons inter scènes qu’on ne voit plus depuis 30 ans. C’est très lent et très caricatural du cinéma d’auteur français se regardant le nombril et donc de nombreux spectateurs trouveront le film juste chiant. Et puis bon le film comporte trois lieux en tout et ce huis clos est parfois pénible.
Et pourtant…et pourtant il y a aussi du très bon à s’attarder sur Rodin en train de modeler et non de sculpter, ce qui pour moi, qui aime modeler à mes heures perdues, m’a profondément touché. Je comprend en effet cet abandon dans la créativité du personnage, ce lien quasi paternel au résultat de son travail. J’ai beaucoup aimé également cette réflexion du personnage ventant les œuvres inachevées, justifiant le choix de l’inabouti par le fait que de nombreuses Cathédrales sont dans cet état, ou qu’on ne reproche pas à un arbre de continuer à pousser.
Ainsi le Rodin au travail est plutôt bien croqué, comme quasi documentaire de l’artiste composant certaines de ses œuvres de multiples morceaux sculptés à d’autres occasions. Mais cette pépite dans le film est noyée par la façon ascétique de filmer , qui ne va pas du tout avec la relation Rodin/Claudel.
N°11- « Loving » de Jeff Nichols »Loving » de Jeff Nichols
Jeff Nichols, l’un des chouchous des critiques ces dernières années, revient avec un film d’un très grand classicisme sur une thématique qui sur le papier est intéressante. On y parle donc du couple mixte qui fit juger par la Cour suprême la validité du premier mariage entre un homme blanc et une femme noire dans l’Amérique ségrégationniste de 1958.
Bon, une fois qu’on a dit cela, il faut bien avouer que l’on a tout dit.
J’ai adoré « Mud » mais j’ai peur que ce film ne soit pas celui qui me réconciliera avec le reste de la filmographie du cinéaste. Bien au contraire. J’ai trouvé ennuyeux et surestimé tant son « Take shelter » que son « Midnight special » l’an dernier. Je ne trouve pas sa mise en scène particulièrement originale, elle est même beaucoup trop référencée et ses histoires font du surplace ou ne m’intéressent tout simplement pas, à part Mud donc.
Avec « Loving« , je dirais que je ne me suis pas ennuyé, les acteurs sont bons, Nichols montre des gens simples qui ne demandent qu’à ce qu’on les laisse vivre tranquilles…ok…mais bon çà on le comprend tellement vite que lorsqu’au bout d’une heure, on réalise que le film va durer 2 h, et qu’il ne va probablement pas décoller et devenir passionnant, on se dit « merde, je suis coincé ».
Alors certes, le film n’est pas mauvais, il ne tombe pas dans la facilité non plus, ni dans la caricature, c’est une belle histoire d’amour et de tolérance mais c’est juste chiant. Rien n’est original dans la mise en perspective des protagonistes et surtout tout est ultra attendu. Alors certes dans un Alien, on s’attend à ce que tout l’équipage y passe mais dans un film d’une mise en scène aussi plate, on se prend à rêver qu’un énorme monstre de l’espace débarque et bouffe tous ces méchants racistes qui sont très vilains.
Je n’ai pas été bouleversé par cette histoire. Je dois avoir un cœur de pierre ou alors j’attends un peu plus que la bande-annonce étalée sur 2 h. C’est lisse, çà manque de souffle, de rythme, d’enjeux, autour de personnages qui ne disent rien car ils n’ont rien à dire. Ils sont victimes de racisme mais çà ne rend pas leur histoire intéressante. Et çà ce n’est pas cliché.
Je suis un peu dur, le film se regarde mais bon il y a tellement de films qui sortent dans une année…qu’on peut se passer de celui là.
N°10 – « Nocturnal Animals » de Tom Ford
Nous avions laissé le célèbre couturier il y a 7 ans déjà avec le très beau « A single Man« , qui avait surpris tout le monde par la qualité et la délicatesse de sa mise en scène. Aujourd’hui Tom Ford revient avec un thriller sombre et nihiliste sur les bords, très éloigné de son premier essai.
Il s’entoure d’acteurs excellents au premier rang desquels la très hype Amy Adams, l’excellent Jake Gyllenhaal et un Michael Shannon au sommet de ses 50 nuances de noir.
Susan, galeriste à Los Angeles, est délaissée par son richissime et très bel époux. Seule dans sa maison, elle reçoit le livre écrit par son ex mari, Edward. C’est elle qui l’a quitté violemment, sans raison, alors qu’il incarnait la douceur, la culture, la créativité qui lui manque aujourd’hui. Elle est sans nouvelles de lui depuis lors. Et en lisant son livre, elle est subjuguée par la terreur d’une histoire ultra sombre où le personnage principal est incarné par son ex mari. Et là, le manque de ce dernier, la culpabilité de l’avoir abandonné et le vide de son existence vont peu à peu apparaitre.
Sur le papier, « Nocturnal Animals » avait tout pour réussir, l’histoire, le metteur en scène et le casting…sauf que voilà, l’histoire est franchement…bancale.
Nous suivons en parallèle par flashs backs et moments présents l’histoire de Susan, en comprenant très vite les thèmes passionnants que Tom Ford veut développer, entre avidité pour l’argent, la gloire au détriment de ses sentiments et de sa personnalité, déterminisme social, renoncement à ses idéaux de jeunesse par confort, etc…d’ailleurs cette partie est plutôt très bien filmée et la scène finale sobre et implacable.
Mais le problème est que l’histoire du livre est très éloignée du sujet. Cette partie du film est très bien réalisée également et angoissante à souhait, mais voilà, quel est son rapport avec le sujet principal ?
On cherche tout au long du film et on finit par comprendre qu’il n’ y en n’a pas ou si peu que le film devient incongru. Le cauchemar est déroutant mais son lien n’est pas assez évident. Certes, on comprend les symboles de mort d’une âme et de projection familiale de l’ex de Susan, qui l’exprime par son récit…mais c’est totalement tiré par les cheveux.
Le résultat est bâtard et livre davantage un double film qu’une histoire suffisamment mêlée. Et c’est dommage car les deux parties sont réussies à leur manière, c’est juste que le liant est raté. La confusion du récit l’emporte donc au final et fait de ce « Nocturnal Animals » une grande déception.
N°9 – « Ouvert la nuit » d’Edouard Baer
J’adore Edouard Baer mais il faut se rendre à l’évidence, c’est un très mauvais cinéaste et un scénariste beaucoup trop décousu. Dans ses spectacles vivants, au théâtre, sa folie farfelue fait merveille. Mais au cinéma, tout devient poussif, les trous béants dans l’histoire se voient et on ne voit plus que celà. A chaque fois il nous sort un bon pitch puis tente de relier les scènes entre elles. C’est parfois drôle mais souvent pathétique. Peut-être lui faudrait-il un co-scénariste pour éviter ce type de naufrage qui fait franchement mal quand on apprécie l’artiste.
N°8 – « Sand Castle » de Fernando Coimbra
Au début de la seconde guerre du Golfe en Irak, en 2003, Sand Castle suit un groupe de soldats qui se rendent dans la banlieue de Bakouba pour réparer une station de pompage d’eau endommagée par les bombes américaines. Dans une chaleur étouffante, Matt Ocre, un jeune soldat inexpérimenté, découvre l’horreur dans l’atmosphère de ressentiment et de colère que manifestent les populations locales. C’est dans les rues, les places et les écoles qu’il va prendre conscience du danger et du véritable coût de la guerre.
Ce film racheté par Netflix dispose d’un bon casting avec Nicholas Hoult, Logan Marshall-Green, Henry Cavill.
Il tente de montrer le quotidien des soldats, l’incompréhension entre ces déracinés qui font cela souvent pour gagner de l’argent et les population enserrées entre l’occupation américaine et les combattants irakiens.
Mais voilà, pour faire un bon film ambiance guerre, il faut plus qu’un bon casting et du sable. Il faut aussi un scénario et une mise en scène originale. Et j’ai peur que vu l’absence de tension du long métrage, il n’y ait ni l’un ni l’autre.
Le film se regarde mais il est assez chiant, surtout au regard d’innombrables films sur le même sujet. Les rois du désert avait le mérite de traiter avec humour et décalage la situation afin d’acquérir une identité.
Le sentiment devant Sand Castle est plus diffus. On ne s’attache ni assez aux personnages ni à leur quotidien parceque c’est tout simplement peu surprenant.
Bref, un film pas très utile et une mauvaise pioche pour Netflix.
N°7 – « Rules don’t apply » de Warren Beatty
Warren Baetty n’avait pas réalisé de films depuis trèèèèès longtemps et franchement, il aurait dû s’abstenir de récidiver.
Avec son film sur un jeune homme entrant au service du célèbre milliardaire Howard Hughes, joué par lui-même, Baetty a réussi à nous prouver qu’il était vieux. Oui parceque son film est d’un ennui mortel de part son classicisme, l’absence d’enjeux et le fait que l’on se contrefout très rapidement des personnages, pas du tout attachants et de celui de Hughes, qui était un connard égocentré imbuvable et dans le film juste gonflant. C’est réalisé avec mollesse, de façon archaïque et ce type d’histoire a été vu et revu 15 000 fois. Aucun intérêt.
N°6 – « Nos Années Folles » d’André Téchiné
André Téchiné avait ému tout le monde avec son magnifique « Quand on a 17 ans » en 2016.
Dès lors le voir faire jouer deux formidables acteurs que sont Pierre Deladonchamps et Céline Sallette dans une histoire vraie aussi surprenante et un film en costumes ne pouvait que réjouir les cinéphiles.
Alors que Paul est envoyé au front durant la première guerre mondiale, alors qu’il est fou amoureux de Louise, sa femme, ce dernier décide au bout de deux ans de tout faire pour échapper au massacre et retrouver son épouse.
Il déserte et Louise trouve le stratagème de le travestir en femme. Sauf qu’il se prend au jeu, même dans le Paris d’après guerre des Années Folles…
Et là la déception est sévère. Car en fait, les acteurs ont beau être très bons et crédibles, on a du mal à percevoir la fièvre de Paul/Suzanne à tomber dans le plaisir et surtout pourquoi ? En effet, ce type amoureux fou devient soudainement bi-sexuel sans aucune raison particulière, son épouse trouvant cela parfaitement normal parcequ’il se transforme et qu’elle l’aime. Et c’est peut être possible en vrai sauf que moi je n’y ai pas cru une seconde et çà, c’est très très emmerdant. Peut-être Téchiné aurait-il dû être plus trash pour montrer le sexe et moins dans la pudeur mais là vraiment, çà fait fake et surtout le scénario manque d’explicatif psychologique. Que ce type décide du jour au lendemain de faire le tapin au Bois de Boulogne c’est juste incompréhensible.
En fait il y a des incohérences temporelles tout du long du film. Elle est enceinte puis plus puis de nouveau. Mais bon Téchiné n’est pas Chistopher Nolan pour jouer ainsi avec le temps.
Le résultat est frustrant et surtout il est fade. On ne se prend pas d’émotions pour les personnages ni pour ce qui leur arrive.
C’est hélas un ratage et c’est bien dommage parceque j’aime Téchiné et ses deux acteurs. Mais cette fois-ci l’alchimie s’est évaporée je ne sais où. J’en suis navré car je voulais aimer ce film.
N°5 – « Get Out » de Jordan Peele
Alors là c’est typiquement le genre de film qui me fout en rage. La presse est unanime, le film se prend un accueil public monstrueux pour sa mise en scène novatrice, sa thématique osée, le sous texte social et bien sûr la frayeur qu’il provoque.
Or j’ai vu surtout une série Z même pas digne de sortir sur grand écran. Les acteurs jouent plutôt mal, le suspens est inexistant et j’avais deviné au bout de 10 minutes la fin ! Super le film monté en sauce ! Enfin la mise en scène est passe partout, le film ne fait pas peur une seconde et il doit y avoir trois pauvres gouttes de sang.
C’est un film affligeant à tous les niveaux et une très grosse incompréhension pour cet enthousiasme moutonnier. Un film sans saveur et sans surprise, avec une des fins les plus nulles de ces dernières années. Vraiment vénère d’avoir perdu deux heures.
N°4 – « Wonder Woman » de Patty Jenkins
Autre exemple de film encensé par la critique et pour lequel j’ai hésité entre les petits-fours de l’avant première qui devaient être boostés aux champignons hallucinogènes ou le blackout total d’une presse tombée dans une quatrième dimension cette semaine là. Non mais les films Marvel sont souvent simplistes et très mauvais mais là DC Comics arrive à faire super fort. Certes, je n’ai pas voulu subir Justice League pour comparer. L’histoire est complètement neuneu. C’est quoi ce délire des Amazones immortelles seules survivantes d’un monde antique où tous les Dieux sont morts ? Déjà le début est complètement con. Ensuite le super méchant est reconnaissable à sa première apparition alors qu’il est censé surprendre. Ensuite la love story est particulièrement chiante et bon ce n’est pas parceque le super-héros est une femme que c’est original. Au contraire, le film est d’un consensualisme sidérant. C’est ultra classique, pareil, vu et revu et çà mérite une telle mauvaise critique qu’à l’époque je ne l’ai même pas critiqué tellement c’était nul, c’est dire !
N°3 – « War everyone » de John Michael McDonagh
« War everyone » est un direct to vidéo précédé de quelques bonnes critiques, raison pour laquelle j’ai enduré ce film de seconde zone qui recueille à peu près tout ce qu’il ne faut pas faire pour créer un film de flics faussement cools.
Alexander Skarsgård est bon quand il fait son méchant blondinet rebelle mais Michael Peña est à exploser contre les mûrs du début à la fin avec ses vannes de films d’action des années 90. Le film veut se comparer aux autres films de ce style où deux flics ou détectives sont limites niveau morale et se baladent sur la ligne jaune en permanence. Et c’est censé être drôle et cynique. C’est juste chiant et long. Le contraire de « The Nice Guys » avec Ryan Gosling et Russell Crowe, que le film essaie de singer misérablement.
Sauf que non. Les situations sont attendues, déjà vues. Les blagues homophobes sont affligeantes. Le jeu des acteurs genre « regardez comme je joue le bad guy cool » est franchement gonflant.
Les méchants n’ont aucun charisme à commencer par Théo James et Caleb Landry Jones, beaucoup trop fades mais c’est plus leur rôle qui est mal écrit que leur jeu, pauvres d’eux même.
L’histoire est nulle et incompréhensible.
Bref c’est à chier !
N°2 – « War machine » de David Michôd avec Brad Pitt
Voici le 1er gros film Netflix à sortir avec Brad Pitt en tête de pont, jouant le général Stanley McChrystal, personnage sûr de lui, qui pris la tête des forces de l’OTAN en Afghanistan avant de se faire virer suite à un article assassin.
David Michôd est le très bon réalisateur derrière « Animal kingdom » et « The Rover« . Et c’est donc une grande déception que de voir ce résultat particulièrement fade, avec un Brad Pitt en roue libre qui surjoue, mal, un espèce de machiste un peu con au milieu d’une mission pour laquelle son manque de finesse sera fatal.
Le problème vient d’une mise en scène décousue qui ne permet pas de comprendre les enjeux politiques et d’un scénario lui aussi manquant cruellement de clarté.
Le jeu est outrancier, le film ne choisit jamais entre le film de guerre et la comédie et ces allers retours aussi balourds que le jeu des acteurs, font perdre le fil du récit, déjà pas très intéressant.
Un vrai ratage.
Et le plus mauvais de tous est ….tadaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!
N°1 – « Death Note » de Adam Wingard
L’idée d’adapter de nouveau le célèbre manga japonais de Tsugumi Ohba n’était pas dépourvue d’intérêt puisque les versions japonaises étaient franchement mauvaises.
Que Netflix s’y attelle et balance un bon gros budget était donc une bonne nouvelle.
Pour rappel, le concept est simple, on suit un lycéen qui trouve un carnet doté d’un pouvoir surnaturel. Lorsqu’il inscrit le nom de quelqu’un sur le carnet, ce dernier meurt comme il l’a décrit.
Sauf qu’évidemment, le jeune homme, poussé par un démon qui passe le livre de détenteur en détenteur, va vite perdre les pédales.
Et Death note permet de faire un 1er constat sur les productions Netflix. Pour l’instant, c’est franchement 80% mauvais. Seul « Okja » de Bong-Joon Ho était d’une grande qualité. On peut espérer que les productions à venir avec de grands noms comme Scorsese, les Coen, Duncan Jones relèvent le niveau.
Ici le film fait le miracle d’être encore plus nul que les versions asiatiques, avec un budget dix fois supérieur. Certes, les acteurs jouent assez mal et ont le charisme d’une demi douzaine d’huitres avariées. Certes, on devine la fin de l’histoire au bout de 15 minutes. Certes, il n’ y a aucun suspens. Certes, l’antagoniste est à exploser contre les murs et les incohérences sur ses interventions sont multiples tant le film coupe dans l’histoire, longue, du manga. Il n’ y a aucune magie, une noirceur de films pour ados un peu cons.
Le problème c’est que le manga est excellent et qu’il n’ y avait pas de raisons de rater le coche si de vrais scénaristes avaient été embauchés.
L’autre problème est que Netflix envisage une suite. Déjà que le 1er est horriblement chiant et affligeant, j’ai peur que la plateforme grille ses soussous pour rien. Enfin je ne verrai pas la suite. J’éviterai ainsi de perdre deux nouvelles heures précieuses d’une vie bien trop courte.
Voilà bon là j’ai été méchant…maintenant arrive le classement des 20 meilleurs films, chargé de bigs bisous !
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