« The Rider » de Chloé Zhao – critique du Blanc Lapin

Un jeune cowboy, passionné par le rodéo, vient d’avoir un accident qui lui rend la compétition impossible. Il tente de trouver un autre sens à sa vie mais sa passion est telle que ceci devient très compliqué à vivre.

« The Rider« a été encensé par la presse, raison pour laquelle je suis allé loiiiiiiin de chez moi voire le long métrage.

Le film intéresse pour sa mise en abîme d’une Amérique rurale où les jeunes ne se réalisent que dans ce sport violent et dangereux, tout en nous baladant dans des paysages somptueux. Ils n’ont pas particulièrement d’avenir ni de rêves à part briller auprès de leur communauté en tenant le plus longtemps possible sur un cheval non débourré.

On y voit le personnage principal déambuler dans la nature, passer voir son meilleur ami devenu tétraplégique suite à l’accident ainsi que ses autres potes pour qui la vie se résume à cette passion.

On y rencontre surtout des personnages cassés, qui n’ont pas vraiment leur place ailleurs que là où ils sont nés car ils ne savent faire que cela et entre être travailleur pauvre dans une grande surface ou être dresseur de chevaux, le choix leur semble évident.

Les trois personnages jouant le jeune homme, son père et sa sœur sont dans la réalité une vraie famille, ce qui pourrait assoir la crédibilité du tout…sauf que la petite sœur joue comme une patate soit très très mal. Je me suis demandé si elle jouait une adolescente déficiente mais en fait non, c’est juste qu’elle ne joue pas bien du tout et qu’en plus elle chante…faux…et c’est super énervant.

Ensuite le film fait du sur place, ce qui est un comble pour un film sur un mec qui fait trotter ses chevaux dans de vastes pleines. La dimension sociale est présente mais bon, on l’a très bien comprise au bout d’une demi-heure, à tel point que d’un film qui dure 1h45, Chloé Zhao arrive à nous faire croire qu’il en dure le double.

Je ne comprend pas l’engouement, je n’ai pas été ému et même j’ai trouvé des facilités, trop de facilités. Ce n’est pas parceque les paysages sont beaux et que les acteurs sont des non professionnels du cru, qu’il faut tomber en pâmoison. « The Rider » est un film survendu par la presse, et c’est dommage parcequ’il n’est pas si mal.

La piste aux lapins :

3 étoiles

 

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