« Lost in la mancha » aura une suite et s’appellera « He Dreams of Giant »

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Keith Fulton et Louis Pepe avaient raconté dans l’excellent « Lost in la mancha » les mésaventures de Terry Gilliam sur le tournage de Don Quichotte avec Johnny Depp, Jean Rochefort et Vanessa Paradis, participant à l’aura de film maudit que « L’homme qui tua Don Quichotte » a acquis au fil de l’eau.

Maintenant que le film est sorti, déjà je vous incite à y aller ! Je l’ai revu et il est meilleur encore à la seconde vision. Ma critique est ici.

Ce qui est drôle c’est qu’une partie de la presse est très dure avec le film et n’a absolument pas perçu ses subtilités tandis qu’un gros tiers adore et un autre tiers est déçue, à force de fantasmer le film. Coté blogosphère en revanche, l’accueil est bien plus favorable et enthousiaste. J’ai l’impression que les critiques redécouvrent Terry Gilliam à chaque fois et son style si particulier. Je prend les paris que le film deviendra culte à terme comme d’autres de ses films, accueillis de façon tout aussi tranchée à leur sortie, comme L’armée des douze singes, Les aventures du Baron de Munchausen ou Las Vegas Parano. Ce qui est plus étonnant, c’est la violence de ceux qui n’aiment pas et qui visiblement n’ont rien compris au sujet du film, à son immense poésie et au superbe message qu’il lance.

Mais donc, pour revenir à la production du film, les réalisateurs du premier documentaires récidiveront puisqu’ils ont suivi le tournage de 2017 qui fut le bon. Ils reviendront sur les autres problèmes connus depuis leur film de 2003 et il y en a eu des tonnes dont le décès de John Hurt, l’effondrement d’une tentative avec Ewan McGregor, l’annonce de Johnny Depp d’un Don Quichotte parallèle, et évidemment l’avortement de la tentative de 2016 avec Paulo Branco qui lâcha Terry Gilliam au dernier moment et qui depuis le harcèle judiciairement pour revendiquer des droits, ses problèmes d’AVC…

Mais surtout ils essaieront d’élargir leur sujet à ce qui se passa dans la tête de Terry Gilliam. Comment il l’a vécu et pourquoi il s’est acharné autant là où la plupart des autres réalisateurs auraient abandonné. Pourquoi ce film est devenu un fantasme, une arlésienne la plus célèbre du cinéma des 50 dernières années et au final un enjeu majeur pour la santé de son auteur et pour la cohérence de son œuvre.

 

 

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