« Sale temps à l’hôtel El Royale » de Drew Goddard – critique du Blanc Lapin

Le réalisateur de « La Cabane dans les bois » revient avec un nouveau concept et la bande-annonce faisait envie.

Sauf que passée la première heure où les personnages sont introduits avec habileté, où le suspens se créé avec malice, la déception arrive cruellement. Car oui, pour ce type de film, il ne suffit pas de tenter de faire du sous-sous Tarantino avec de longs dialogues plutôt mal écrits et des flashs back racontant l’historique des personnages. Non, le puzzle doit déboucher sur une surprise, un renversement de situation, un truc énorme.

Quelle grosse déception de s’apercevoir que le film présente ces personnages censés être sulfureux et plutôt lisses pour au final n’avoir aucun feu d’artifice à la fin. C’est le genre de petite série B  qui ne peut cartonner que si la sauce prend à la fin.

Le film est imprévisible au début, ce qui est plaisant puis s’effondre dès que l’on comprend qu’il n’y a aucun complot, enjeu ou autre idée maligne de scénario.

Et puis le film est super long. Tout cela pour ne rien avoir à raconter ? Mais il fallait couper 1/2 heure facile sur les 2h20 ! L’artifice du film est tellement fake que l’on sort limite énervé. C’est du thriller mou, sans saveur, ultra conventionnel. A éviter.

La piste aux Lapins :

2 étoiles

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