« Avengers: Endgame » de Joe Russo, Anthony Russo – critique du Blanc Lapin
Voici donc la fin de la phase 3 du Marvel Universe et de 18 films sortis en 10 ans. Autant dire que l’overdose n’était pas loin.
Fort heureusement pour moi, je déteste la plupart des Marvel, trop colorés, trop gentils, trop lisses.
Du coup je ne suis pas gavé puisque j’en vois peu. Bon régulièrement je me laisse prendre au jeu du marketing et je me colte un Black Panther, gros nanar de l’an dernier porté par la presse et le public.
Avengers Infinity War m’avait curieusement plutôt plu à cause de ses nombreux méchants, d’un scénario plus complexe et plus sombre et d’un hachis parmentier de héros réveillant un rire à la Joker mais normal, Batman c’est DC Comics, la crémerie d’en face !
Bon alors la fin de cette décennie de blockbusters est-elle à la hauteur ? Pour les fans probablement. Pour moi c’était un peu moins bien que le précédent, la faute à une durée excessive de 3h dont une bonne grosse où les personnages pleurnichent et c’est relou. Après le scénario n’est pas hyper surprenant comme tour de passe passe attendu et certains héros sont sacrifiés pour de bon, ce qui permettra à Marvel de renouveler ses arcs narratifs et de faire de sacrées économies.
Le film fait de nombreux clins d’œils aux films passés, ce qui est plaisant même si forcément, en n’ayant pas tout vu, je n’étais pas toujours ému voire jamais.
Le principal atout du film est sa générosité vis à vis de son public car oncle Disney est toujours super généreux quand tu lui files ton pognon.
La piste au lapins :
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