« Séduis-moi si tu peux » de Jonathan Levine – critique du Blanc Lapin
Le réalisateur de 50/50, revient avec cette comédie romantique qui se veut subversive par certaines de ses blagues et surtout par son casting aux antipodes.
L’histoire : Fred, un journaliste au chômage, a été embauché pour écrire les discours de campagne de Charlotte Field, en course pour devenir la prochaine présidente des Etats-Unis et qui n’est autre… que son ancienne baby-sitter ! Avec son allure débraillée, son humour et son franc-parler, Fred fait tâche dans l’entourage ultra codifié de Charlotte. Tout les sépare et pourtant leur complicité est évidente. Mais une femme promise à un si grand avenir peut-elle se laisser séduire par un homme maladroit et touchant ?
Charlize Theron et Seth Rogen sont parfaits l’un et l’autre dans leurs rôles respectifs et on retrouve l’humour potache et débile de Seth Rogen qui a fait son succès et sa célébrité.
A certains moments, cela fonctionne et fait rigoler. Mais comme la plupart des comédies, en général çà patine, le mélo est toujours planqué et le concept même du genre aplatit le coté sale gosse de l’ensemble.
Il en résulte une comédie que l’on regarde pour ses deux interprètes mais qui s’avère bien trop gnangnan et gentille voire super gonflante par moments.
Le film étant oubliable, vous me pardonnerez de faire cours.
La piste aux lapins :
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