« Minuit dans l’univers » de Georges Clooney – critique du Blanc Lapin
Georges Clooney réalisateur c’est pour le meilleur « Confessions d’un homme dangereux », « Good night and good luck », « les marches du pouvoir » mais c’est aussi de gros fours critiques et publics depuis 10 ans avec « Monuments men » et « Bienvenue à Suburbicon ».
Pour son premier film Netflix, Georges repasse devant la caméra dans le rôle d’un scientifique, survivant d’un apocalypse écologique, qui tente, au pôle nord, dans une station encore à l’abri, d’alerter une navette spatiale qu’elle ne doit surtout pas atterrir.
C’est donc un film en mode post apocalyptique/fin du monde mixé à du film spatial puisqu’on voit l’équipage dans son vaisseau. Le film commence en mode survival sur la banquise avant de passer en mode survival façon Gravity, dans lequel l’acteur jouait.
Avec ce mélange de genre, il faut avouer que la star réussit à insuffler de l’action et à très bien s’en sortir même si les scènes spatiales sont un peu attendues tant on en a vu des tonnes sur le même mode. Mais bon, c’est bien fait, avec soin, les acteurs jouent bien et le divertissement fonctionne.
Ce qui est plus curieux, c’est la thématique particulièrement sombre et dépressive où en gros tout le monde est mort donc on se demande un peu pourquoi ils se battent car la survie de l’humanité ne tiendra pas sur une poignée d’individus. C’est peut être là que le bas blesse. On a du mal à avoir de l’espoir et à voir où le réalisateur veut en venir.
La belle mise en scène alliée à cette mélancolie donnent cependant du charme au résultat et évidemment un message écolo à l’ensemble.
Un bon film.
La piste aux lapins :
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