« Un espion ordinaire » de Dominic Cooke – critique du Blanc Lapin
1960. Modeste représentant de commerce anglais, Greville Wynne se retrouve plongé au cœur de la guerre froide. À la demande du MI-6 et de la CIA, il noue une alliance aussi secrète que périlleuse avec le colonel soviétique Oleg Penkovsky. Objectif : fournir les renseignements nécessaires aux Occidentaux pour éviter un affrontement nucléaire et désamorcer la crise des missiles de Cuba. Il entame alors une série d’allers-retours entre Londres et Moscou en prenant de plus en plus de risques…
Benedict Cumberbatch porte ce film d’espionnage sur ses épaules de bout en bout et nous fait une transformation physique à Oscars. Le film est bien réalisé, bien écrit, et d’une grande efficacité.
Le seul problème est qu’il est d’un très grand classicisme et qu’il se compare inévitablement à d’autres classiques du genre comme « Le point des Espions » de Spielberg. L’autre souci pour le film est qu’il sort dans un embouteillage de films incroyable post déconfinement et que parmi ces films, il fait pale figure tant le niveau est incroyablement élevé avec de nombreux grands films sortis depuis deux mois. Donc quitte à voir un film, ce n’est certainement pas celui ci à prioriser.Vous passerez un bon moment, avec un bon suspens et un film de très bonne factures. Mais c’est académique, pas très surprenant ni dans le scénario ni dans la mise en scène.
Un bon film du dimanche soir.
La piste aux Lapins :
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