« America : Le Film » de Matt Thompson – critique du Blanc Lapin
Armé d’une tronçonneuse, George Washington fait équipe avec son ami buveur de bière Sam Adams pour faire tomber les Anglais dans cette satire de la Révolution américaine.
Produit par Phil Lord et Chiss Miller, à qui on doit La grane aventure Lego ou Spider-man New generation, ou Les Mitchell contre les machines, on pouvait espérer un dessin animé différent et complétement frappé.
Alors c’est le cas dès les premières minutes avec de très bons gags et un délire complet où la légende que s’est construite l’Amérique est revisitée tambours battants avec un révisionnisme totalement barré.
C’est plutôt drôle, irrévérencieux et le film se moque des tares des Etats-Unis, de son histoire idéalisée qu’elle s’est construise sur le génocide des amérindiens, l’esclavage tout en mixant ceci avec des mythes de loup garou et de super héros.
Ensuite Matt Thompson, secoue bien fort, repasse dans le mixeur ou vous sert çà avec un grand sourire potache.
Sauf qu’au bout d’une demi heure, passée la surprise, le soufflet retombe. Compliqué de tenir tout un film sur ce rythme et de ne pas lasser le spectateur ou le rendre épileptique.
Je me suis donc endormi à un moment non de fatigue mais gavé par l’empilement hystérique de vannes.
C’est dommage, le concept pourquoi pas mais en format série ceci aurait été peut être plus digeste.
La piste aux Lapins :
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