« Minamata » de Andrew Levitas – critique du Blanc Lapin
Le pitch : Retour sur une période de la vie du solitaire photographe de guerre, W. Eugene Smith. Dans les années 70, armé de son appareil Minolta, il part au Japon à Minamata. Il va photographier la population victime de la « maladie de Minamata ». Il va suivre les effets de la pollution industrielle, par la firme Chisso, sur les habitants. Victime de représailles, W. Eugene Smith sera rapatrié d’urgence aux Etats-Unis. Par ce reportage, il deviendra une icône du photojournalisme.
Le dernier film avec Johnny Depp ne sort donc pas au cinéma mais directement sur Canal+. C’est triste car la polémique autour de ses violences conjugales et la guerre avec son ex Amber Heard ont totalement stoppé la carrière de l’acteur, qui déjà sombrait de plus en plus à force de mauvais choix faciles.
D’acteur les plus brillants de sa génération, Depp est devenu un cinquantenaire (qui tend vers les 60) qui verse trop dans l’excès et a surtout succombé à la facilité des blockbusters avec Pirates des Caraibes ou ses films copier-coller avec son pote Tim Burton, qui lui aussi s’est répété jusqu’à la caricature, perdant tout de son originalité et de son brio. Cà aussi c’est triste.
Parceque Depp demeure un bon acteur, on le voit dans ce biopic très académique et à la réalisation assez plate. Lui vaut le coup d’œil et permet au long métrage, couplé à l’intérêt de ce scandale écologique, de valoir le coup d’être regardé.
Je ne connaissais pas cette histoire et évidemment elle est fascinante de cynisme de la part des industriels. Rien de très nouveau mais un regard salutaire sur le passé qui ne fait pas de mal.
La piste aux Lapins :
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