« Spider-Man: No Way Home » de Jon Watts – critique du Blanc Lapin
Pour le 3ème volet de la trilogie « Home » avec Tom Holland et Zendaya, Sony et Marvel n’ont pas que sortir le Docteur Strange. Autant le précédent volet m’avait vraiment gavé par son inconsistance scénaristique et les personnages décidément trop ados, autant celui-ci me surprend à plus d’un titre.
D’abord le film est plus sombre et le personnage de SpiderMan évolue et entre dans l’âge adulte, ce qui augure peut-être d’une nouvelle trilogie avec Tom Holland. Le film contient plusieurs scènes émouvantes qui fonctionnent et ne font pas trop fake en s’appuyant sur des sentiments universels autour de la construction d’une famille de choix, de souvenirs qui nous attachent au réel à aux raisons d’exister. Le film prend sur la fin une tournure vraiment inattendue.
Ensuite le blockbuster arrive à utiliser le multiverse ce que le dessin animé New Generation avait si brillamment servi. Et surtout il rend hommage aux trois films de Sam Raimi avec Tobey Maguire et aux deux films avec Andrew Gardfield. D’abord il ramène 5 des méchants les plus emblématiques des cinq films avec les deux précédents Spidey, expliquant le changement d’acteur par un changement de dimension.
Mais là où on aurait pu craindre un fan service basique, c’est tout le contraire. Les différents personnages ramenés à la vie sur grand écran ont un rôle prépondérant de premier plan. Et c’est tout l’intelligence du scénario de donner de vrais poids consistants à chacun, permettant vraiment aux fans de créer un lien entre les huit films produits depuis 2000.
C’est tout simplement la meilleure idée de blockbuster depuis des lustres.
Alors certes la réalisation n’est pas à tomber par terre, certes les héros sont un peu fades mais franchement le spectacle est présent et efficace.
Une réussite
La piste aux lapins :
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