« The Northman » de Robert Eggers – critique du Blanc Lapin
Le pitch : Le jeune prince Amleth vient tout juste de devenir un homme quand son père est brutalement assassiné par son oncle qui s’empare alors de la mère du garçon. Amleth fuit son royaume insulaire en barque, en jurant de se venger. Deux décennies plus tard, Amleth est devenu un berserkr, un guerrier viking capable d’entrer dans une fureur bestiale
Robert Eggers est l’un des très talentueux réalisateurs trentenaires américains sur lesquels tout cinéphile un peu au courant mise de grands espoirs. Son The Witch puis The Lighthouse avec Robert Pattinson, ont convaincu de son talent visuel et du cadre, de ses choix auteuristes mais plutôt accessibles et de la force de ses concepts.
Pour celles et ceux qui auraient moyennement adhéré à The Lighthouse que j’ai personnellement trouvé brillant,n sachez que son nouveau film n’a rien à voir ! Il est bien plus grand publc et c’est son plus accessible.
C’est un film de vengeance au temps des vikings et ce n’était pas évident après la célèbre séries Vikings, très réussie au demeurant.
Mais le réalisateur trouve son ton entre mythologie du grand Nord et délires visuels du guerrier et violence bestiale de ces butes sanguinaires. Car pour saigner, çà saigne même si j’ai été surpris car le réalisateur prend soin de montrer cette violence presque supportable avec des têtes coupées filmées de loin ou des effusions de sang en seond plan. Ce n’est pas plus mal et çà n’enlève rien à la sauvagerie du long métrage qui rend parfaitement idée de l’horreur su tette de ce monde de guerriers. On y voit des massacres de villages, les sacrifices humains, des batailles bien crues et c’est très très réussi tant visuellement que scénaristiquement.
Alexander Skarsgård est impressionnant de virilité badass et Anya Taylor-Joy d’intelligence dans son regard si particulier. Elle a un vrai charisme.
Avec ce film viscéral, Robert Eggers trouve une forme de maturité en abandonnant l’aspect auteurisant sorti d’école et ultra référencé qui pouvait encore gêner certains spectateurs moins patients que votre blanc lapin dévoué.
La beauté de ces plans, des rêves du héros grâce à une photographie assez admirable permettent au long métrage de passer sur certains évènements parfois attendus. Le film n’est pas confortable, il est parfois ésotérique ce qui peut désarçonner mais il a le mérite d’être original et radical.
A découvrir.
La piste aux Lapins :
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