« Incroyable mais vrai » de Quentin Dupieux – critique du Blanc Lapin

Quentin Dupieux a réalisé 10 films en 15 ans et tourne de plus en plus vite.

Il faut dire qye l’iconoclaste mister Oizo a ses fans et toujours de très bons concepts.

Hélas il a le même défaut que Michel Gondry et bâcle souvent la fin de ses scénari ce qui fait qu’il n a pas signé de très grand film.

Il loupe la dernière marche sauf peut être avec Réalité, sa première collaboration avec notre cultissime Alain Chabat national.

L’humour non sensique et absurde ne peut que plaire à un fan des Monty Python comme moi. Mais le blanc lapin cinéphile que je suis est toujours un peu frustré. Avec le Daim, Dupieux apportait un peu plus de liant à la folie de ses personnages.

Avec « Incroyable mais vrai », le réalisateur signe son film le plus accessible mais aussi le plus réussi avec Réealité. Le concept est bon mais n’a pas le temps de se fatiguer et de lasser car Dupieux a compris qu’il fallait faire court et signe depuis quelques années des films de 1h15/1h20 et c’est une excellente initiative.

Ceci permet à ses concepts de ne pas se retourner contre eux mêmes.

L’idée de l’appareil électrique de Benoit Magimel est hyper drole et Magimel s’éclate dans le rôle du patron beauf à la vie merdique.

Quant au duo Alain Chabat/Léa Drucker, les deux sont au top et permettent au film de rester bien perché.

Mais la mise en scène et le scénario de Dupieux sont moins flemmards et permettent même d’instiller une certaine réflexion sur l’acceptation de soit, de sa finitude aussi tout en rigolant.

Très belle réussite !

La piste aux lapins :

Cet article a été publié le 26 juin, 2022 à 22:35 et est catégorisé sous Films - critiques perso. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.