« The gray man » de Joe Russo, Anthony Russo – critique du Blanc Lapin
Le pitch : » Gray Man » est le nom de code de l’agent de la CIA Court Gentry, alias Sierra Six. Recruté dans une prison fédérale par son officier traitant, Donald Fitzroy, Gentry était autrefois un redoutable tueur à gages à la solde de la CIA. Mais la situation a radicalement changé : Gentry est désormais la cible de Lloyd Hansen, ancien comparse de la CIA, totalement déterminé à le traquer à travers le monde pour l’éliminer. L’agent Dani Miranda le couvre – et il en aura besoin.
Le pitch suffit à lui seul à résumer The Gray Man puisque cet énorme blockbuster Netflix des frères Russo, derrière les derniers Avengers, est une énorme pilule d’adrénaline de 2h avec un scénario qui volontairement ne vous fera pas réfléchir au sens de la vie.
C’est bourrin et bourré de cascades et effets spéciaux dans l’unique but de divertir par les explosions, les coups de fusils et les courses poursuites.
Et avouons que dans le style, The Gray Man est efficace.
Ryan Gosling, Chris Evans, Ana de Armas sont tous bien castés dans leur rôle respectif même si leur rôle et le scénario n’apportent strictement aucune surprise réelle. Mention particulière à Billy Bob Thornton qui apporte tout son magnétisme habituel au personnage du vieux sage rangé des voitures.
Les acteurs cabotinent mais c’est le jeu de ce style de film, conçus plus comme un produit de roller coaster d’émotions qu’un film qui fera date. On se dit souvent « c’est bien fait mais putain j’aurai oublié dans deux jours » d’ailleurs on parlait de quel film déjà ?
La piste aux Lapins :
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