« Robuste » de Constance Meyer – critique « rattrapage » du Blanc Lapin

Lorsque son bras droit et seul compagnon doit s’absenter pendant plusieurs semaines, Georges, star de cinéma vieillissante, se voit attribuer une remplaçante, Aïssa. Entre l’acteur désabusé et la jeune agente de sécurité, un lien unique va se nouer.

Gérard Depardieu est toujours très bon et le film joue du pesonnage Depardieu dont l’acteur peut facilement s’imaginer très proche du personnage d’acteur de film qu’il joue. Il est lassé par son métier, vit reclus et seul et n’a plus goût à grand chose car il a dévoré la vie.

Il faut cependant se méfie de l’analogie avec le l’homme Gérard Depardieu, bien plus complexe.

C’est d’ailleurs ce qui est la limite du film. Ce dernier démarre très bien en dressant le tableau d’un pesonnage rebelle qui ne veut pas qu’on l’emmerde mais qui a besoin d’une nounou.

Déborah Lukumuena assure très bien ce personnage de garde du corps / assistante de vie robuste comme le nom du film, de part sa carrure.

Certes on appréciera la finesse des personnages qui s’oppose à l’apparence physique mais j’aurai aimé que le film ne fasse pas qu’effleurer le sujet et aille plus loin.

Le scénario comme la durée du film sont trop courts.

Quel message la réalisatrice veut-elle réellement passer ?

Le lien qui unit les deux personnages n’est au final pas très intéressant et convenu.

Il manque quelquechose pour donner du corps à ces corps esseulés.

La piste aux Lapins :

 

Cet article a été publié le 4 septembre, 2022 à 17:57 et est catégorisé sous Non classé. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.