« Don’t Worry Darling » de Olivia Wilde – critique du Blanc Lapin
19 novembre, 2022La chronique d’une communauté isolée dans le désert californien en plein cœur des années 1950, au sein de laquelle une femme au foyer voit sa vie être chamboulée.
L’envers du rêve américain est ici passé au chalumeau via un film malin et anxiogène mais qui joue beaucoup sur la claustrophobie, rappelant en beaucoup moins bien « Les Noces rebelles« , « Loin du Paradis » ou « Truman Show« . A ceci la réalisatrice ajoute un suspense constant et surtout tient en haleine par son mystère, son manque d’explication et ses bons acteurs. Alors certes le tournage s’est mal passé, Florence Pugh, Harry Styles et la réalisatrice Olivia Cooke se seraient détestés mais çà ne se voit pas à l’écran.
La mise en scène peut agacer car elle est très stylée mais en mode couleurs pulp, too much, effets stroboscopiques, découpages et accélérations. Clairement çà peut gaver et çà fait un peu démonstratif. C’est un petit peu lassant. C’est pas mal d’en mettre mais c’est comme tout, il ne fait point en abuser.
Le côté science-fiction qui se confronte au thriller psychologique peut lui aussi désarçonner. Ceci m’a convaincu mais pas à 100%. Cependant le fil est divertissant et j’ai passé un moment sympathique.
La piste aux Lapins :